La brasserie Leffe à Destarac*

 

Créer des conditions d'animation

 

Jean-Pierre Artiganave : "Lors du prochain conseil municipal (le 27 juin 2003), nous serons amenés à proposer au conseil municipal la cession de l’immeuble Destarac sur la base de l’estimation des Domaines (245 000 euros) à un pétitionnaire que nous avons retenu par rapport à un certain nombre de candidats. Le choix s’est porté sur la Brasserie Leffe.  Il y a deux solutions, soit faire un café. Je veux un truc qui fonctionne, qui soit appuyé sur un groupe et une franchise solide et sérieuse qui a fait ses preuves. Je ne veux pas forcément qu’à partir de une heure du matin ou de minuit sur cette place, il y ait ce que vous imaginez à propos d’un café qui est soumis à des heures de fermeture. Je veux qu’il y ait une brasserie à l’intérieur, sympathique, avec une terrasse. Ceci afin de créer des conditions d’animation sur la place du Marcadal qui soient bien".

La ville n'achète pas la licence

Jean-Pierre Artiganave : "Nous ne faisons pas notre cas de la licence. La commune n’achète pas une licence. La commune reste là où elle est. C’est au pétitionnaire à créer les conditions de son implantation sur Destarac. Voici le fax du commissaire de Lourdes qu'il nous a transmis à notre demande le 13 septembre 2002, à 17h56 : « Après mesures sur place, conformément aux modes de calculs prévus par le code des débits de boissons, soit 200 m pour une commune de plus de 10 000 habitants, par la rue de Bagnères 215 m, par la rue Bartayrès 209 m, par l’avenue Maréchal Joffre 220 m ».

(NDLR : ce qui signifie selon le maire que le texte du code des débits de boissons est respecté s'agissant des distances)

 

Des tables et des chaises sur la place

 

Jean-Pierre Artiganave : "Une partie de la place Marcadal sera certainement réservée à des tables et des chaises de la brasserie. Il faut créer les conditions d’une animation qui soient sympathiques sur la place. On ne donnera pas une autorisation qui fera en sorte qu’il y ait 250 tables et chaises sur le Marcadal. Le nombre de tables ? Ça sera la confrontation entre la proposition du pétitionnaire et à la fois le bon sens et l’équilibre. Il n’y aura pas 100 tables. Certainement pas. 50 ? Peut-être. Il faut laisser de l’espace à cette place. Il faut permettre à cet établissement de pouvoir déployer une terrasse qui soit sympathique. Je ferai la proposition au conseil municipal. Je n’ai rien signé aujourd’hui.  Il est clair que les conditions d’implantation d’une brasserie sur Destarac amène à penser qu’il y aura une occupation du domaine public qui sera forcément raisonnable et utile. Ce ne sera pas une occupation extravagante. Il faut que les gens puissent passer. Un aménagement paysager est également en cours sur le Marcadal. (…) La brasserie comprendra un rez-de-chaussée, un premier étage et un appartement au 2e étage ».

 

(Recueilli par Gérard Merriot)

 

* Nous avons annoncé en premier cette information dès le samedi matin 7 juin