Voici le texte du communiqué remis par Christian Agius et Jean Anguera, au nom du comité de vigilance lourdais

Deux sujets ont attiré l'attention du Comité de Vigilance Lourdais.

A - L'achat et le financement du siège de la CCPL

B - La taxe d'enlèvement des ordures ménagères.

AAchat et financement du siège de la CCPL : présentation falsificatrice et sujette à caution

Après avoir eu confirmation du coût de ce bâtiment et du montant de son financement (l'intégralité), nous avons assisté à un numéro de haute voltige de la part du rapporteur de la commission développement, Monsieur Cazaubon. En effet, M. Cazaubon a commencé par se féliciter de l'attribution d'une subvention de 1 million de francs pour l'achat de ce bâtiment et il en a conclu sur la lancée que cet établissement communautaire ne coûterait plus à la collectivité que 2,5 millions de francs. Cette présentation est falsificatrice et sujette à caution:

1- présentation falsificatrice : Si on obtient 1 million de francs de subvention pour l'achat de ce nouveau siège et qu'on déclare que ce bâtiment ne coûte plus à la collectivité que 2,5 millions de francs pourquoi souscrire alors un emprunt de 3,5 millions de francs pour financer cette acquisition? (ce qui a été confirmé lors de ce conseil par Monsieur Azot)

2- présentation sujette  à caution : De plus, vouloir faire croire que ce bâtiment ne revient à la collectivité que 2,5 millions de francs, c'est accréditer l'idée que les subventions, les dotations, nous viennent du ciel comme une manne divine. C'est faire croire que ces organismes distributeurs de fonds utilisent en quelque sorte la planche à billets. C'est faux! Car ceux qui financent les caisses de ces organismes ce sont bien sûr les contribuables, c'est-à-dire les contribuables de la communauté de communes du pays de Lourdes.

Alors Monsieur Cazaubon aura beau torturer les chiffres dans tous les sens pour tenter de les plier à ses desiderata, il aura beau claironner qu'il a bataillé ferme pour obtenir cette subvention, le coût du siège de la CCPL pour les contribuables sera de 3,5millions de francs. Et encore!...

Et encore! .... Si Monsieur Cazaubon ne cherchait pas à minimiser le coût de cet investissement, il s'honorerait de dire ouvertement que ce n'est ni 2,5, ni 3,5 mais 7 millions de francs que la collectivité va devoir débourser compte tenu des intérêts que la CCPL versera au Crédit Agricole à la suite de l'emprunt souscrit auprès de cette banque.

B Taxe  d'enlèvement des ordures ménagères : Des services moindres,  une taxe à la hausse

Autre sujet qui a une nouvelle fois retenu l'attention du Comité de vigilance, c'est la taxe d'enlèvement des ordures ménagères.

Normalement, on aurait pu penser qu'une compétence traitée par une Communauté de Communes serait plus avantageuse pour les usagers en termes de services et en termes de coûts. Or les services sont moindres et les coûts en augmentation exponentielle.

1- services moindres. par ex: 2 passages hebdomadaire au lieu de 3. par ex: moins de porte â porte notamment dans les villages où des lieux de regroupement parfois fort éloignés du domicile ont été installés

2- les coûts à la hausse. Là, c'est Monsieur Azot qui a pris le relais. Du bout des lèvres on l'a entendu murmurer qu'effectivement sur la ville de Lourdes la taxe d'enlèvement des ordures ménagères a augmenté de 25%. I1 s'est bien gardé de préciser que celle de Loubajac a augmenté de 69%. Il  n'a rien dit non plus sur celle de Poueyferré qui a subi une hausse de plus de 108%. Mais là, je crois qu'il ne voulait pas empiéter sur l'égo de Jean-Louis Cazaubon . ... qui d'ailleurs s'est montré fort discret, contrairement à son penchant naturel, puisqu'il a préféré se taire.

Enfin pour faire diversion, pour évacuer la mauvaise impression laissée par ces hausses scandaleuses, Azot envisage de mettre au point un système de calcul de la taxe d'enlèvement des ordures en fonction du type de ramassage. Soit le porte à porte, soit le point de regroupement. Faut pas s'attendre à une grosse baisse puisque il nous a dit que cela allait se jouer à la marge et sur un faible delta. C'est dire! ...

En conclusion, le CVL s'insurge contre ces bateleurs, contre ces cumulards d’indemnités, vice--présidents des commissions de la CCPL, qui lors des conseils communautaires torturent, déforment les chiffres pour les plier à leur dessein afin de gruger la population. D'autre part le CVL constate et déplore qu'ONYX ait imposé avec l'accord de ces vice-présidents un service moindre pour un coût toujours plus élevé.