Prijet d'Aménagement du Lac de Lourdes

L'opposition municipale s'oppose et propose

(Point-presse du jeudi 21 octobre 2004)

Le projet d'aménagement du lac de Lourdes présenté lors du dernier Photo Gérard Merriotconseil municipal par Jean-Pierre Artiganave, maire de Lourdes, continue à faire des remous. Hier, en début de soirée, c'est le groupe d'opposition municipale qui est allé à l'abordage du dit projet. Sans s'en prendre d'ailleurs au porteur du projet, en l'occurence Monsieur Alain Bonnin. Thierry Lavit est longuement intervenu lors d'une conférence de presse. Le GOM réclame un référendum d'initiative locale et va se lancer dans une vaste campagne d'information et de signatures. A l'instar du maire de Lourdes qui a adressé récemment une lettre aux Lourdais, le Groupe d'Opposition Municipale a entrepris depuis mercredi soir la distribution de "sa" lettre" qui donne un son de cloche différent. Les internautes peuvent prendre connaissance de son contenu En savoir plus... (360 ko, .pdf)

La lettre du GOM a pour objectif d'ouvrir la voie à un référendum d'initiative locale, répondre par oui ou non au projet proposé par le maire de Lourdes auquel il est reproché d'avoir pris sa décision sans concertation préalable. Pour Thierry Lavit, il importe de prendre toutes les garanties possibles pour que le lac de Lourdes et ses abords, patrimoine des Lourdais,le reste. Pour l'opposition municipale, le morcèlement du site (embarcadère, Baloum-Arrouach d'une part et golf-exploitation activités nautiques d'autre part) est une erreur.

Les propositions du GOM

La minorité municipale lourdaise pose la question : "Que se passera-t-il si le promoteur fait faillite ?". Thierry Lavit et ses collègues sont opposés au projet. Ils font des prpositions : il faut que la commune conserve la maîtrise de son patrimoine. Elle opte pour un aménagement du site qui comprendrait la reconstruction de l'embarcadère, l'aménagement du ponton en proposant une délégation de service public sur l'ensemble lac, golf et club-house. "Le projet du maire engage la commune pour 50 ans, souligne Thierry Lavit. L'enjeu est primordial, il dépasse les clivages politiques. "Nous nous opposerons mais pas seuls", a-t-il prévenu. La solution passe pour l'opposition municipale par la création d'un partenariat type SEM avec ouverture du capital au privé.

Lui et ses collègues entendent donc mobiliser les Lourdais à travers un référendum d'initiative locale. Pour arriver à ses fins, l'opposition doit recueillir les signatures de 20% des électeurs inscrits (11 568) soit en gros 2314 signatures. D'après Thierry Lavit, le maire serait alors contraint d'organiser un référendum (NDLR. Cela reste à prouver car il nous semble que selon les dispositions de l'article 72-1 (second alinéa) de la Constitution et de la loi organique du 1er août 2003, l'initiative du référendum local appartient à la seule collectivité territoriale et, plus précisément, à son assemblée délibérante).

Le GOM va donc tenter de recueillir au moins 2314 signatures de personnes opposées au projet voté en conseil muncipal. A partir du 2 novembre, une permanence accueillera les Lourdaises et les Lourdais, tous les mardis et jeudis, de 18h à 20h, 6 avenue Maréchal Juin.

Gérard Merriot