Quatre questions à Michel
Azot,
président du Syndicat Mixte de Traitement
des Déchets Ménagers et Assimilés du Pays des Gaves
- lourdes-infos.com
: Présentez-nous ce Centre de Stockage des Déchets Ultimes
- Michel Azot
: "On est là sur le site du CSDU de Lourdes-Mourles
qui regroupe
l’ensemble du stockage des déchets ultimes des 88 communes
formant le syndicat mixte de traitement des déchets du pays des
Gaves. Ces 88 communes correspondent en gros à l’arrondissement
d’Argelès-Gazost. Pour ce traitement de déchets,
on a des casiers qui seront emplis de déchets pendant les dix
ans à venir : un premier casier de 35 000 m3 à peu près
et un deuxième de 200 000 m3 sur un site qui a été
relevé comme étant le plus approprié puisque bénéficiant
d’une structure argileuse mais qu’il a fallu aménager
dans des conditions les plus sécurisées possibles, c’est-à-dire
étanchéité de la totalité des casiers. A
côté de cela on a drainé toutes les eaux impactées
par les déchets, les lixiviats de façon à organiser
le traitement de ces lixiviats dans une station par osmose inverse qui
nous permet d’éliminer l’ensemble des éléments
toxiques et de sortir de l’eau absolument déminéralisée
et qui en fin de compte protège l’environnement de la totalité
du site, et ce pour plusieurs décennies".
- lourdes-infos.com
: Ce site présente-t-il des particularités ?
- Michel Azot : "L’élément
essentiel c’est le fait qu’on est sur une pente qui a permis
de construire des casiers dans une zone qui était plus facile
à aménager. Peut-être aussi que l’importance
de l’épaisseur d’argile fait qu’on est quand
même dans un site plus approprié qu’un autre pour
faire du stockage".
- lourdes-infos.com
: Quelles sont les premières conclusions que vous tirez depuis
l'ouverture du CSDU ?
- Michel Azot
: "C’est une exploitation qui s’avère de
plus en plus rationnelle, une gestion du site qui est remarquable et
qui devrait nous permettre d’éliminer tous les problèmes
qu’on a pu avoir à un moment donné concernant en
particulier les effluents qui n’étaient pas suffisamment
traités".
- lourdes-infos.com
: La Mouscle, c’est réglé ?
- Michel Azot
: "La Mouscle, tel que c’est aujourd’hui, je peux
dire que c’est réglé. On a une surveillance très
accrue sur la Mouscle et on rejette dorénavant de l’eau
complètement pure dans la Mouscle".
Propos recueillis par Gérard
Merriot